Les amateurs de photographie le savent : il y a une grande différence entre la photographie de vacances où l’on prend en photo un coucher de soleil sur la plage, ou un cliché depuis un bar au bord de la mer et une capture professionnelle de la grande bleue.
L’océan tel qu’on le voit est rarement sublimé par des clichés photographiques, à moins de travailler ses techniques, de s’y prendre dans de bonnes conditions et avec le bon matériel. Voici quelques conseils pour bien photographier l’océan.
Comment se rendre au bon endroit ?
Si s’entraîner au bord de l’eau est passionnant et permet d’affiner ses réglages de vitesse, d’ouverture, et de cadrage si l’on souhaite intégrer la plage ou un port, le mieux est de franchir le pas en réservant un tour en bateau.
Certains prestataires proposent même des tours en bateau entièrement dédiés aux photographes amateurs ou professionnels qui souhaitent s’exercer, souvent avec l’aide d’un professionnel de ce type de photographie.
Comment protéger son appareil photo ?
L’océan renvoie du sel, de l’eau et de nombreuses particules qui peuvent perturber votre appareil, voire l’abîmer définitivement. Il est donc très important de le protéger selon les conditions. C’est aussi la même chose dans le désert, en cas de grand froid ou de forte chaleur, d’ailleurs.
Pensez à des boîtiers d’étanchéité, des sachets de silica gel (pour la condensation), et n’ouvrez surtout pas votre appareil pendant l’opération, car le sel contenu dans les embruns pourrait l’abîmer.
Quelles techniques pour une photo de mer ?
Pour capturer l’océan, il est possible de « figer » le mouvement de l’eau avec une très haute vitesse d’obturation. Selon les types de vague, la vitesse peut varier entre 1/2000 et 1/4000 de seconde. A l’inverse, pour capturer le mouvement de l’eau de manière plus fluide et moins figée, réduisez la vitesse d’obturation et utilisez un ISO bas.
Rendre le bleu de la mer ou de l’océan n’est pas simple. Les changements de lumière sont souvent rapides. De la surexposition à des ombres trop sombres (rochers, îles, etc.), il n’y a qu’un pas. Et cela peut perturber vos photographies !
Pensez donc à un filtre de polarisation qui vous aidera à ajuster les différences entre le bleu du ciel et celui de la mer. Qui n’a jamais été agacé de voir que les deux étaient similaires sur la même photographie, ce qui n’était pas le cas à l’œil nu ?
Et photographier la mer depuis les airs ?
Le coût des transports aériens a tendance à diminuer d’année en année. Cela permet de se rendre dans des endroits paradisiaques ou très sauvages, pour organiser des prises de photos depuis avion, hydravion ou tout autre moyen aérien permettant d’emmener son appareil photo.
Les photographies les plus connues sont souvent celles d’atolls pris d’avion, comme aux Maldives par exemple. Mais les options sont nombreuses : il suffit de voler une heure ou deux le long du littoral français pour avoir accès à de superbes falaises, des océans ou mers agités, etc. Tout dépend bien sûr de la région où vous habitez ! Le bateau, notamment personnel, est le moyen le plus facile de se lancer.
