Comment définir un acouphène ?

Sifflement, bourdonnement, tintement… Tous ces petits bruits que l’oreille perçoit mais qui n’existent pas dans la réalité sont appelés des acouphènes. Ces hallucinations auditives ont été étudiées par la médecine. Elle sont classifiées en fonction de l’origine de leur provenance.

Certaines personnes ont parfois une oreille qui siffle après avoir passé une soirée en boite de nuit, la musique à plein volume. Dans ce cas, il s’agit d’un acouphène subjectif qui disparait après une bonne nuit de sommeil. D’autres entendent en permanence le battement de leur cœur au creux de l’oreille. Là, c’est un acouphène pulsatile dont l’origine est souvent vasculaire.

Lorsque les acouphènes se mettent à résonner dans toute la tête, la situation devient vite problématique pour celui qui doit les subir à longueur de journée. D’intensité et de fréquence variable, un acouphène mène quelquefois à un état dépressif en l’absence de prise en charge.

Alors, quelles sont les causes réelles de ce trouble auditif et comment le soigner durablement ? Voici nos réponses pour vous aider à y voir clair.

Des origines organiques et nerveuses

Lorsqu’il survient, l’acouphène témoigne d’un dérèglement du système auditif. Il se développe notamment après un traumatisme sonore lié à une exposition trop intense aux bruits. D’autres facteurs sont également à prendre en compte. Une longue liste permet de tous les énumérer. Citons juste quelques exemples comme :

  • le vieillissement,
  • une blessure à la tête,
  • des otites à répétition,
  • une infection,
  • des modifications hormonales,
  • une consommation de certains médicaments…

Les acouphènes peuvent se déclarer dans de multiples situations à risque. Le cas typique est celui d’une personne qui écoute trop fort de la musique sur une période prolongée.

Le monde de l’entreprise est un autre contexte favorisant le développement d’un acouphène. Un employé exposé régulièrement aux bruits dans le cadre de son activité professionnelle s’expose dangereusement à ce problème de santé (bruits des machines, environnement sonore intense…).

Les symptômes de l’acouphène sont-ils gênants ?

Dans 95% des cas, les acouphènes sont perçus uniquement par la personne qui en souffre. Ils se caractérisent par des bruissements, des pulsations ou des claquements. Parfois, ces phénomènes sont accompagnés d’autres symptômes. Ainsi, il n’est pas rare de souffrir de nausées, de constater une perte d’audition ou d’éprouver une pression dans les oreilles…

Selon Acouphène Info (www.acouphene-info.fr), site internet spécialisé dans le domaine de l’audition, la persistance accrue d’un acouphène le rend toujours insupportable. A tel point qu’il peut conduire le patient à l’isolement social voire même à la dépression.

Dès lors, il semble primordial de dresser sans délai un diagnostic précis afin de prendre en charge ce trouble de santé invalidant. A cet effet, Acouphène Info apporte les explications nécessaires pour mieux comprendre ce phénomène. Le site web détaille aussi l’ensemble des solutions qui permettent de traiter cette sensation auditive fort désagréable.

Pourquoi faut-il établir un diagnostic médical ?

La plupart des personnes qui subissent un acouphène ne consultent pas car ce trouble de santé est souvent temporaire. Pour les autres, la consultation d’un médecin spécialiste doit permettre d’identifier l’origine du problème pour le traiter directement. il est donc important d’établir un diagnostic médical complet.

Un test d’audition auprès d’un ORL ou d’un audioprothésiste est une première étape indispensable pour identifier le mal. Dans certaines circonstances, passer une IRM est parfois utile.

Une fois le diagnostic posé, on traite l’acouphène par différents moyens :

  • en réduisant le stress,
  • en utilisant un appareil auditif
  • en écoutant des bruits blancs…

Les diverses méthodes employées pour vaincre le problème ont vocation à éduquer le cerveau pour qu’il finisse par ignorer la perception de l’acouphène.

Certes, certains médicaments peuvent soulager le patient mais les résultats s’avèrent plutôt médiocres. En somme, la prévention reste le meilleur remède pour ne pas être confronté aux acouphènes.